you still are a bastard
(keith)

Comme un idiot, Linn fermait les yeux en espérant que Keith ne prendrait pas peur - il ne voulait pas effrayer le loup, non, il voulait.. Enfin. Il le voulait, quoi ! Il le lui avait dit en long, en large, en travers, sous toutes les couleurs de l'arc-en-ciel et de son envie. Et si Keith ne saisissait pas que Linn aurait très, très certainement du mal à dormir tranquillement et chastement avec lui.. Il ne savait plus quoi faire.

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(linn)

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(keith)

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(keith)

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(keith)

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Bordel de merde..   Injure, parce qu'il avait besoin de parler vulgairement. Il était juste.. Aux anges. Il avait encore chaud, mais il s'en foutait - même s'ils étaient tout collant, Linn venait.. De faire l'amour avec Keith. Il l'avait dépucelé. Keith devait sûrement être plus heureux que Linn - espérons - mais l'humain était aux anges - encore. Je t'aime aussi mon Keith.   Il se redresse, ses cheveux humides, son visage rougi par l'effort. Et il admire les jolies marquent qui recouvrent le corps de son partenaire, lui envoyant un sourire. Mon petit loup a encore de l'énergie pour bouger ses fesses jusque dans la salle de bain ? On va devoir refaire le lit, se laver.. Manger, aussi, d'ailleurs, c'est parti où..   Il regardait tout autour de lui, mollement tout de même, avant de repérer assiette et fruits. Et tu dois me dire ce que tu caches dans tes sacs, voyou.  

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(linn)

Je le serrais tout contre moi, me retirant doucement pour ne pas lui faire mal. J'étais en sueur après l'effort que nous avions fournit. Les joues rosées, je le regardais avec amour, ricanant à son insulte. Hé ben. Il avait peut être dû aimer. Je ne pouvais pas m'arrêter de sourire, surtout lorsqu'il me répondait. Je ne me lasserai jamais de ses mots, je t'aime aussi mon Keith. Il faisait de moi le plus heureux des loups lorsqu'il me le répétait. On se l'était tellement dit et pourtant, à chaque fois cela me faisait le même effet, une vague de chaleur dans ma poitrine. Linn se redressait et j'en faisais de même, emmêlant mes cheveux plus qu'ils ne l'étaient. Je n'aurais jamais imaginé transpirer autant et j'étais encore sur mon petit nuage. Ma boule sans poils, quant à elle, ne semblait pas avoir perdu le nord, bien au contraire. Il m'énumérait ce qu'il fallait que l'on fasse. J'arquais un sourcil puis sa question vis-à-vis des sacs que j'avais ramené de la ville. Je lui offrais un large sourire, me collant contre lui, mes bras entourant son corps. Non, je ne voulais pas le lâcher. Je ne voulais plus qu'on soit séparé, plus jamais. "C'est peut être le bon moment pour en parler..." Je posais mes lèvres sur la joue pour le lâcher, reniflant ma peau. Nos sueurs s'étaient mélangé et je sentais l'humain, je sentais Linn. "T'façon j'ai pas envie de me laver tout de suite, j'veux encore sentir toi!" Une moue boudeuse s'affichait sur mon visage alors que j'attrapais la boîte de mouchoir pour m'essuyer le bas ventre ainsi que ma virilité. Je lui tendais la boîte au cas où il ait envie de se nettoyer partiellement. "Regarde ce qu'il y a dans les sacs!" Il y en avait une dizaine, de toutes les tailles, nous avions passé la journée à traîner dans les magasins après tout et à chaque fois que je voyais le visage de mon petit humain s'illuminer, c'était plus fort que moi. J'avais envie de lui offrir ce qu'il regardait. Peut être pour me racheter de l'enfer que je lui avais fait vivre avant de vraiment le connaître, ou bien juste parce que je voulais le voir heureux, lui faire plaisir. Le prix m'importait peu. 

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(keith)

Keith était juste adorable, à rester collé contre Linn - qui ne râlait pas le moins du monde en sentant son loup être contre lui, pas du tout. En fait, il adorait cette présence - celle de Keith. Ca lui avait manqué, depuis la dernière fois qu'ils étaient ensemble. Oh oui, il n'avait pas passé une nuit sans regretter la présence chaleureuse de son loup, sans regretter sa poigne sur lui, ou même, juste, son odeur. Alors là, il avait Keith, contre lui, incapable de le lâcher. Linn souriait même quand un idiot, quand Keith lui avouait qu'il voulait continuer de sentir son odeur - et ça, ça avait donné un tas de frissons à l'humain. Parce qu'il ne pensait pas que son cher et tendre serait si.. Si tendre. Non mais, Im Keith, un des loups les plus furax de la meute, aussi adorable ?  J'aime bien aussi, sentir toi.  Et s'il pouvait, l'humain inventerait un parfum qui sente Keith. Mais bon.. Rêver, c'est beau. Un sourire plus tard, il attrape les mouchoirs qu'il lui tend, pour essuyer lui aussi son bas ventre, ainsi que son derrière - ou plutôt, ses cuisses - histoire d'être plus.. A l'aise, dirons-nous. Puis, il attrape le tout, marchant, non sans posant une main sur ses reins, jusqu'à la poubelle. Il a beau avoir été doux, le derrière de Linn n'y est pas resté indifférent.  Voyons voir tout ça..  Il chantonne, sourit, à son loup, et se penche pour attraper les sacs. Il les ramène jusqu'au lit, s'installant de nouveau tout contre Keith. Et il les ouvrit, un par un ; et là, le choc.  Non..   Il se souvenait de tout ce qu'il s'était promis d'acheter quand il en aurait les moyens et.. Une bonne partie était sous ses yeux. Sourire aux lèvres, il se rue limite sur le loup, qu'il embrasse tendrement, avant de faire la moue.  T'as du te ruiner.. Un soupir, il lui pince la joue.  Je préfère que tu me fasses des bisous, plutôt que de vider ton porte-feuille, mon coeur.  Mais il sourit néanmoins.  T'es quand même trop mignon.. Et t'es qu'à moi !   Il se colle tout contre lui, frottant sa joue à la sienne, avant d'essayer ce qui était essayable -les produits de cosmétique bizarre, qu'il essayait sur sa main.  Sinon.. Tu as encore faim ? Installe-toi sur ton bureau, je vais faire le lit pendant que tu manges.  Ca, ce sont les mauvaises habitudes qui prennent le dessus.


 

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(linn)

Je le regardais partir non sans échapper un petit rire à cause de sa démarche, pour le voir se rasseoir à mes côtés. Je souriais bêtement, j’espérais que mes achats lui fassent plaisir. Au même moment, je sentais une boule apparaître dans mon ventre. Je stressais. J'avais peur qu'il se mette en colère, j'avais peur que ça ne lui plaise pas. Bon, il n'y a pas de raison, j'avais vu ses yeux pétiller devant toutes ces choses, mais j'appréhendais. Je ne voulais pas qu'il se vexe. Je passais mes bras autour de sa taille, me collant à nouveau contre lui, mon menton posé sur son épaule. Je regardais ses petits doigts ouvrir les paquets. Non? Ça ne lui plaisait pas? Je me redressais et avant même que je puisse prendre la parole pour trouver une excuse -bidon-, il m'embrassait tendrement. Je répondais à son baiser, passant mes mains sur son dos, le caressant à nouveau. J'étais heureux de voir qu'il appréciait mes cadeaux. "T'occuche!" (T'occupes) Il me pinçait une joue, déformant mon élocution pourtant, je ne perdais pas mon sourire, profitant de ses marques d'affections comme un chien l'aurait fait avec son maître. J'embrassais sa joue, le laissant tester les cosmétiques que je lui avais offert tout en le regardant tendrement. "Je voulais te faire plaisir... Et je te voyais baver devant ces choses puis... j'aime te voir heureux!"
Un autre sourire niais et le voilà qui reprend ses habitudes d'humain yazur. A sa réflexion, je fronçais les sourcils, passant à nouveaux mes bras autour de son corps pour le retenir de bouger. "Je t'interdis d'agir comme un humain yazur. Pas avec moi!" Je soupirai. "T'es pas un esclave dans cette chambre. Ici, t'es mon égal. Si je mange, tu manges avec moi pour le lit... Le mieux c'est de le faire plus tard!" Je soupirai, lançant un regard aux dégâts que j'avais fait. Mon bras gauche se détachait de Linn pour aller soulever un morceaux de draps. Je grimaçais. "J'y suis pas allé de main morte avec la literie..." Un regard échangé et je me mis à rire. Je trouvais la situation amusante.

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(keith)

Keith était vraiment à croquer, et je sais que je me répète, mais si Linn ne le connaissait pas - ou du moins, pas comme il le fait déjà - il penserait que c'est une supercherie. Non mais, déjà, ce loup refusait catégoriquement de partager sa nourriture. Combien de fois, lors de dîners de famille, Linn s'était vu obliger de, et faire une nouvelle portion pour Keith, et consoler une gamine qui n'avait pas pu goûter au plat "spécial Keith" ? Et là, il usait de son argent pour lui faire plaisir. Pire, toute à l'heure, il avait partagé sa viande avec lui. Les marques d'affection de Keith étaient certes étranges, mais elles n'en restaient pas moins adorables, faisant sourire Linn comme un idiot, alors qu'il continuait d'embrasser la joue de Keith, en guise de remerciement. Il aimait le voir heureux.. Linn était déjà heureux d'être avec lui, donc le petit loup risquait d'être servi.
Puis Linn pensait faire le lit, ou du moins, jeter les dommages que leur ébat avait causé, mais un certain loup le stoppait, encerclant ses bras, et empêchant donc tout mouvement à l'humain. Humain qui couinait quand on lui demandait de ne pas agir comme un humain yazur, de ne pas être un esclave.  Mais Keith.. Il n'allait certainement pas le faire céder en faisant une moue digne d'un bébé de trois ans mais, bon. Après avoir couiné une bonne dizaine de fois, il finit par suivre du regard le bras de Keith, qui tripotait le draps complètement foutu. Et un rire sort de ses lèvres, alors qu'il regarde son loup.  J'espère que t'y tenais pas.. Je m'en veux un peu de pas être loup, pour une fois.  C'est vrai ; s'il avait été loup, Keith n'aurait pas eu à retenir ses griffes. Mais non, Linn n'était qu'un petit humain facilement blessable. Frustrant.  Bon, vu que mon cher et tendre ne veut pas que je fasse le lit.. On mange ?  Tout en attrapant la main de son loup, pour l'asseoir sur le lit, il attrapait l'assiette de viande. Un petit doigt dessus, et il grimaça.  C'est vachement froid.. Tu veux que je descende la réchauffer ? En parlant de descendre ;  tu veux descendre avec moi, cette fois-ci ?  Petit sourire connoté.  J'aurais pas du descendre en serviette. Enfin, bon.. Quant au lit, laisse-moi le faire, d'accord ? Prends ça comme un acte de mec bon à marier. Voilà. D'abord.  

 

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(linn)

Linn semblait désappointé que je ne le laisse pas agir comme à son habitude. A croire que, comme une femme, il n'était jamais content. Lorsqu'on le forçait à faire des tâches ménagères ou autre il râlait et maintenant que je lui interdisais d'agir comme un humain, il râlait aussi. Enfin. Couiner serait un mot plus exacte. Il m'offrait une bouille toute mignonne, innocente qui, je ne vais pas vous mentir, me fit frissonner.
Tripotant mon draps, j'essayais de me concentrer sur autre chose sinon j'allais lui sauter dessus une seconde fois. Je n'aurais pas été contre un second round, au contraire. Être contre lui, en lui, partager ce moment à deux était plus qu'agréable. J'avais retenus mes pulsions tout le long de l'acte mais cela ne m'avait pas empêcher d'effleurer l’extase. Bien au contraire. Alors je grimaçais à sa remarque, posant mes lèvres sur son cou. "Dis pas ça. C'était génial! Un peu foireux au début, mais c'est normal, je ne suis pas doué. J'ai aimé, énormément même, parce que c'est toi et j'espère que ça a été réciproque. Ça aurait été quelqu'un d'autre, je pense que ça n'aurait pas été la même chose mais tu m'as rendu heureux..." Je murmurais, continuant d'embrasser son cou. Il avait probablement remarqué que j'avais retenu ma force et ça me décevait qu'il pense que s'il avait été un loup, ça aurait été différent. Je soupirai pour enfin embrasser sa joue. "Même si tu avais été un lycan j'aurais agit de la même façon." Faux. Peut être. Ou peut être pas. J'aurais probablement été moins doux au début mais pour une première, je me serai retenu. Je voulais que ce soit parfait.
Linn changeait de sujet. La nourriture. Il s'avait me parler. Je lui offrais un grand sourire, le laissant m'amener mon assiette avant qu'il constate que la viande avait refroidit. Normal. Il était mignon à vouloir absolument me la réchauffer. La viande, je pouvais la manger n'importe comment. Froide, brûlante, trop cuite, périmé, à point, cela m'importait peu temps que je pouvais la manger. Il le savait, je pense, mais insistait pour descendre. Je hochais la tête en réponse. Hors de question de le laisser seul dans une maison infestée de loups. Possessif, je ne voulais pas non plus qu'il sorte de cette chambre dans la tenue d'Adam. Je hochais une nouvelle fois la tête en souriant. Il avait gagné cette bataille mais pas la guerre. Je le laisserai faire le lit, il semblait y tenir, mais hors de question de le regarder inactif. Soit je mettrai la main à la pâte, soit je le dessinerai. "Ok, on descend ensemble mais pas dans cette tenue. Tu veux remettre tes vêtements ou tu veux que je te prête un truc plus confortable, j'ai pas mal de jogging si tu veux!" Mes bras l'entourait alors que je levais la tête pour embrasser son front. "Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre! Un mec bon à marier? Et tu vas te marier avec qui, hm?"

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(keith)

Au risque de me répéter, Keith était d'un adorable fou à réconforter le petit humain qui avait peur. Peur d'avoir mal fait, peur de déplaire au loup, de l'avoir déçu. Et ça faisait sourire Linn comme un imbécile heureux, parce que tout son corps s'était presque ramolli, sous l'effet réconfortant de tout ces petits mots. Il n'avait pas si mal fait, finalement. Et il pouvait rester humain - même si au fond, il se doutait bien que son loup aura des soucis, s'il restait humain. Enfin, Linn préférait ne pas y penser. Il fera ça plus tard, quand ils seront plus intimes encore, ensemble depuis quelques temps, pour être sûr d'effectuer un changement si radical. Même s'il ne lui demandait pas directement ou du moins, explicitement, Linn hochait doucement sa petite tête pour dire silencieusement au loup que oui, il avait adoré et que c'était réciproque - ce n'était pas comme ce qu'il avait l'habitude de faire. Se taper quelqu'un juste pour se soulager. Non, là, y'avait quelque chose - de l'amour, juste de l'amour. Merci de me rassurer, mon ange.   Tout niais et tout gâteau, mais il s'en foutait. Il l'aimait.
Puis, vient la proposition de réchauffer sa pauvre petite viande, sous le regard de son loup. Il bougeait presque partout, parce qu'il ne pouvait pas rester immobile - mais il s'arrête aux propositions de Keith. Il s'apprêtait à répondre, mais le loup répondait, finalement, bien avant lui - avec qui il voulait se marier ? Ohla. Il lui aurait volontiers dit "toi" avec un petit sourire charmeur, mais il avait peur d'effrayer l'autre.. Enfin. Il répondait à son étreinte, enroulant ses bras autour de sa taille, pour embrasser ce qui faisait face à ses lèvres - son cou. Si je te pique tes affaires, ça va être carrément suspect, non ?   Oui parce que bon, si un bêta venait traîner vers eux, il se voyait mal expliquer et comment ils étaient aussi proches, et pourquoi il portait ses affaires. Sinon, je me marierai bien avec un certain loup, mais je ne suis pas sûr qu'il veuille de moi.. ~   Espérons qu'il comprenne et ne pense pas que Linn le trompait déjà. Parce que là, l'humain ne saurait pas où se mettre. M'enfin. Enième sourire, il embrasse les lèvres de son loup avant d'aller récupérer ses affaires. Il enfilait son haut, au moins, et décidait de piquer un jogging à Keith - peut-être que ça sera moins suspect et plus passe partout. Assiette en main, il attendait sagement que son loup fasse de même. Tu vas faire le guet, pendant que je fais réchauffer ta p'tite viande ? Tu voudras autre chose à manger, dis ?

 

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(linn)

Ses lèvres contre ma peau me faisaient frissonner. Bon Dieu que j'aimais les sentir contre moi. J'entrouvrais les lèvres, bloquant ma respiration un instant pour étouffer un gémissement. Il était moins une! Linn n'avait pas tord, s'il me piquait des affaires et que l'on croisait des occupants de la maison, ce serait suspect et difficile à expliquer le pourquoi du comment un humain m'accompagnait pour réchauffer ma nourriture, avec mes vêtements en plus du boucan qu'ils avaient entendu. Mais dans tout les cas, certains l'avait vu monter avec moi et d'autre, probablement, l'avaient vu en serviette. Je hochais les épaules. "Laisse moi m'en occuper." J'avais une idée derrière la tête. Utiliser le fait qu'on l'avait probablement vu en serviette pour expliquer le fait que j'avais prêter à un humain des vêtements. Ça serait un gros mensonge, personne n'y croira en plus du fait que j'étais un très mauvais menteur. Forcément, il y aurait probablement des rumeurs à la suite de ça, mais qu'importe, tant que je ne dévoilais pas officiellement ma relation avec Linn, il sera protéger de l'éventuel courroux de mon géniteur.
Je fronçais les sourcils en l'entendant. Il comptait se marier avec un loup? Qui? "Je croyais que t'étais à moi!" Déclarais-je une mine boudeuse. "T'façon, le mariage homo n'est pas autorisé!" Je roulais des yeux, un peu trop vexé. "Moi, j'ai fait une croix sur l'idée de mariage quand j'ai accepté mes sentiments pour toi..." Un nouveau soupire passait mes lèvres. Au moins comme ça, il savait à quoi s'en tenir. Je répondais à son baiser, bien que je lui en voulais encore pour sa précédente déclaration.
Je le laissais m’emprunter un jogging alors que j'enfilais celui qui m'avait servit de pyjama la nuit où il avait dormi pour la première fois avec moi. "On fermera juste la porte." Suite à cette déclaration, je lui jetais un regard plus qu'évocateur, mes lèvres s'étirant. "Je ne sais pas ~ ... Je verrai le moment venu!" Je ricanais, l’entraînant hors de la chambre pour descendre dans la cuisine. Là, je fermais la porte pour le laisser faire. C'était lui le pro, pas moi. Je m'installais sur un des plan de travail pour le regarder faire, un sourire jusqu'au oreille. Même de dos je le trouvais magnifique.

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(keith)

Petit loup tout tendre, Keith était adorable d'être aussi jaloux alors que Linn insinuait que le loup visé était.. Lui. Bon, le petit humain se vexait légèrement mais, il avait raison - le mariage entre deux hommes n'était pas autorisé et, qui plus est, si Keith avait fait une croix dessus.. Linn devrait faire de même. Pour être honnête, il avait renoncé à l'idée de se marier dès lors où il avait découvert son homosexualité. Enfin, à moins d se forcer, il ne le fera certainement jamais - lui, se marier ? La blague ! C'est de toi dont je parlais, idiot.   Pincement de joue, il secoue sa tête comme si le comportement de son loup l'exaspérait alors qu'en réalité, il l'attendrissait.
Puis, une fois prêts, Linn hochait la tête à la suggestion de Keith - c'est qu'il était plutôt malin, le louveteau. Linn n'était pas très rusé, ceci dit, mais, on ne lui en veut pas. Petit soupir, petit sourire, il se laisse entraîner sans geindre. Une fois dans la cuisine, et une fois la porte close, l'humain se permettait d'embrasser son loup, rapidos, pour pouvoir sortir tout le matériel pour réchauffer, encore, la viande. Bon, en réalité, il n'avait besoin que d'un micro-ondes, et de deux minutes. Tu es sûr que tu ne veux rien d'autre ? Qu'il disait en se tournant vers Keith, passant devant lui - vu que messire était installé sur le plan de travail, pour aller jusqu'au frigo. Frigo qu'il ouvrait en plongeant sa tête dedans. Ils n'allaient pas non plus vider les stocks assez limités de la maison C, mais, il voulait nourrir son loup - côté maternel qui ressort, bonjour bonjour. Y'a encore quelques morceaux de viande..  Trois, quatre, peut-être cinq tout au plus. Il fouillait, encore, sortant des produits laitiers, pour regarder, encore, Keith, avec son air sceptique. Un peu d'ça ?  Il penchait sa tête, posant ce qu'il venait de sortir à côté de son loup, pour lever sa tête, et embrasser le bout de ses lèvres. J'ai l'impression que tu vas me bouffer, quand tu souris comme ça. Ceci dit..   Il posait ses mains sur ses petites joues, appuyant délicatement sur le petit creux qui se formait au vent de ses sourires. T'es mignon, et si j'étais un loup, je t'aurais déjà croqué.   Pour illustrer, il mordait le vite, jusqu'à ce que le ding de la viande chauffée ne se fasse entendre. C'est prêt !  

 

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(linn)

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